Mathilde

L’obélisque de Mussolini, l’éloge du Duce en latin

Mussolini érigea à Rome un obélisque de 300 tonnes en marbre de Carrare qui nécessita pour être descendu de sa carrière 32 paires de bœufs et 72 000 litres de savon (pour le faire glisser sur des planches en bois) pour un coût de 2,5 millions de lires. Des pièces d’or et un parchemin furent cachés sous son emplacement final. Sur le parchemin, écrit en latin, Mussolini fait son éloge, et raconte l’histoire du fascisme et de l’obélisque.

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Relier la France à l’Angleterre à pied, c’était possible !

Aller en Angleterre à partir de la France à pied, il y a 10 000 ans, c’était possible. En effet, le niveau de l’eau était plus bas du fait de la glaciation. Jersey et Guernesey n’étaient alors que des plateaux émergeant d’une plaine et la Manche était une immense vallée verdoyante au milieu de laquelle coulait la Tamise. Ceci a été découvert à la suite d’une tempête qui en remuant le sable a révélé à 200 mètres de profondeur une forêt submergée datant de 10 000 ans.

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Quand Napoléon « invente » la boite de conserve

Napoléon a indirectement contribué à l’invention des conserves : pendant ses campagnes, le scorbut causait de lourdes pertes aux troupes. En 1795, le gouvernement promit une récompense contre un procédé pour conserver les aliments frais et sains. 15 ans après, le prix était décerné à Nicolas Appert. On utilise encore son procédé, l’appertisation, aujourd’hui.

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Les invasions mongoles : double naufrage sur les côtes nippones

Aujourd’hui considéré comme le plus large empire jamais constitué dans l’Histoire de l’humanité, l’Empire mongol, à son zénith, s’étendait sur la quasi-totalité du continent asiatique et sur de vastes régions d’Europe de l’est et du Moyen-Orient. Sa structure de gouvernance, bien qu’elle se montrât initialement impitoyable envers les populations assujetties en les massacrant et en les réduisant au statut d’esclave, se développa considérablement par la suite en intégrant leur culture et en s’enrichissant de leurs découvertes.

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Le premier vampire était une femme !

Dracula vole la vedette à Carmilla. En 1897, Bram Stocker créa un héros (ou antihéros ?) dont le succès ne devait jamais se départir, et ce jusqu’à nos jours : le comte Dracula, vampire par excellence. L’écrivain a trouvé son inspiration fantastique dans la vie d’un personnage historique bien réel : Vlad III Basarab (mort en 1476), un voïvode

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Des préparations à base de plomb, un impôt sur la barbe et les secrets de beauté de Marie-Antoinette

Si les cosmétiques étaient très prisés en France et en Asie, dans d’autres cours européennes, ils étaient bannis.Voici quelques exemples des tendances cosmétiques d’alors au Japon, en Angleterre, en Russie et en France.​ Au Japon L’ère Edo, qui s’étend du XVIIe au XIXe siècle, correspond à une époque d’urbanisation croissante du Japon durant laquelle une

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Lioudmila Pavlitchenko : tireuse d’élite soviétique, amie d’Éléonore Roosevelt

Sorti en 2015, le film Battle for Sevastopol rappelait au monde les exploits de la meilleure tireuse d’élite de la Seconde Guerre mondiale, ou, comme les Russes aiment l’appeler, la Grande Guerre patriotique : Lioudmila Mikhaïlovna Pavlitchenko. Touchant, bien réalisé, ce drame met en avant la vie de l’héroïne de guerre dans les tranchées, d’Odessa et de Sébastopol.

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Plan à 3 platonique pour l’auteur de l’Antéchrist

Enfermé dans un irrémédiable mutisme, la moustache touffue et mal taillée, le regard perdu, l’esprit ailleurs… Friedrich Nietzsche s’éteint tragiquement à Weimar, en Allemagne, après avoir brusquement sombré dans la folie lors d’une scène dont l’histoire gardera tristement mémoire. En effet, 11 ans plus tôt, le philosophe de l’éternel retour se jette au cou d’un cheval que l’on bat dans une rue de Turin : il implore en sanglots qu’on épargne le pauvre animal. C’est le début d’une longue et pénible descente aux enfers.

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La légende du mage de Staline

Wolf Grigorievitch Messing constitue l’un des personnages les plus énigmatiques du XXe siècle. Ses contemporains, qui assistèrent en de nombreuses occasions à la démonstration de ses facultés extraordinaires, le décrivirent à la fois comme un hypnotiseur, un médium et un devin. Ces derniers prétendaient ainsi qu’il était capable de lire dans l’esprit des gens, et de leur insinuer n’importe quelle idée. Les mythes et légendes qui entourent ce personnage sont donc nombreux et divers.

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Le prisonnier qui parlait l’allemand

Il s’appelait Charles Joseph Coward, n’avait rien d’un lâche et fut même un exemple de courage. Qui l’eut cru avec un tel patronyme ? Citoyen britannique, il s’engage dans l’armée en 1937, à l’âge de 32 ans. Il sert dans le régiment d’Artillerie quand éclate la Seconde Guerre mondiale en 1939. Le 21 mai 1940, les Allemands prennent le port de Calais. Les Alliés battent en retraite et les forces armées britanniques fuient le pays par le port de Dunkerque. Nombre d’entre eux en réchappent juste à temps, mais les moins chanceux sont faits prisonniers. C’est le cas de Charles Coward, qui est alors fait prisonnier de guerre et envoyé au camp de travail de Stalag VIII, dans le sud de la Pologne actuelle.

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Capitaine Charles de Gaulle : 32 mois de frustration et 5 tentatives d’évasion

Figure emblématique de la France lors de la Seconde Guerre mondiale, le général de Gaulle fut pourtant frappé de nombreuses déconvenues durant le conflit qui la précéda. Pendant 32 mois, l’illustre chef d’État, à l’époque capitaine, fut fait prisonnier et tenta par tous les moyens de mettre un terme à cette condition qu’il jugeait dégradante et déshonorante. À cinq reprises, il s’acharna, sans succès, de rejoindre les forces françaises dans des batailles qui allaient modeler l’Europe moderne.

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17 janvier 1966 : 4 bombes atomiques sur l’Andalousie

Alors qu’il pêche tranquillement le long des côtes de l’Andalousie, à quelques encablures de la ville de Palomares, Francisco Simó Orts observe depuis sa chaloupe un spectacle aérien qui ne manque pas de le surprendre. En effet, là, dans le ciel, une boule de feu apparaît soudainement suivie d’un vacarme de carlingue assourdissant. Après cette explosion, le pauvre pêcheur, effaré, observe chuter non loin de lui, un objet oblong, semblable à une balle de fusil, qui vient bientôt s’engouffrer dans la mer d’un bleu azur.

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La tragique origine du jeu de Colin-maillard

Les règles de ce jeu enfantin sont bien connues : un joueur choisi comme le « chasseur » se retrouve les yeux bandés et se met à poursuivre les autres participants. Lorsqu’il attrape l’un d’eux, ce dernier doit laisser le chasseur toucher son visage ; s’il le reconnaît, le joueur attrapé devient à son tour le chasseur. Bien qu’il nous apparaisse comme l’activité ludique par excellence, ce divertissement constitue en réalité une variante du jeu du loup, lequel par son universalité et sa simplicité, se trouve adapté à de nombreuses cultures et sociétés. Ainsi, on le retrouve par exemple, au Japon, sous le nom de Onigokko, ou Tag dans le monde anglo-saxon.

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Le vibromasseur : à l’origine pour soigner les femmes dites hystériques au XIXe siècle

A sa création au XIXe siècle, le vibromasseur était utilisé en médecine pour soigner les femmes dites hystériques par massage de la vulve jusqu’à l’orgasme qui calmait alors la patiente. Cet acte était pratiqué par un médecin ou une infirmière, mais la médecine de l’époque ne voyait pas cela comme un orgasme, car elle pensait qu’il était impossible d’en avoir sans pénétration vaginale.

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