Au début de l’année 1914, il s’était éloigné de sa femme, même s’il ne chercha pas à divorcer. Durant les événements qui conduisirent à la Première Guerre mondiale, Landru fut relâché de prison, une fois de plus. Après avoir passé ses premiers mois de liberté à errer dans la campagne française, il se retrouva mystérieusement à louer une villa dans la périphérie de Paris. Durant l’un de ses voyages en ville, il rencontra une femme très attirante de trente-neuf ans du nom de Jeanne Cuchet. Cette veuve travaillait dans un magasin de lingerie et avait un fils de seize ans, André.
[contentcards url="https://bookybook.fr/livre/les-femmes-les-plus-cruelles-de-lhistoire/" target="_blank"]
Même si Cuchet et celui qui se faisait passer pour Raymond Diard devinrent rapidement amants, le couple traversa au moins une mauvaise passe. Lorsque cela arriva, la famille de cette femme éperdue l’accompagna pour rencontrer le prétendant dans sa villa. Voyant qu’il n’était pas chez lui, le beau-frère de Cuchet entreprit d’enquêter sur ce merveilleux Diard. Il fouilla la villa et tomba sur un coffre contenant des lettres d’autres femmes. La famille en fut outrée, mais pas Cuchet elle-même, qui décida de rompre tout lien avec ses proches et de s’installer avec André dans la villa de Diard. En janvier 1915, tous les trois déménagèrent dans une villa à Vernouillet, après quoi le fils et sa mère ne furent plus jamais revus. On pense que leurs corps furent incinérés dans leur nouvelle maison. Peu de temps après la disparition des Cuchet, Landru ouvrit un compte en banque et y déposa 5 000 francs, une somme qu’il déclara avoir héritée de son père. Il offrit également une montre en or qui avait jadis appartenu à Jeanne Cuchet à sa femme.
La foule devant l'immeuble pendant une perquisition de la police au domicile de Landru 76 rue Rochechouart à Paris