Charles V de France et Jeanne de Bourbon, la malédiction de la consanguinité

C’est en 1350 que Charles de Valois épouse Jeanne, fille du duc de Bourbon. Le premier enfant du couple, une fille prénommée Jeanne décède en 1360 à  l’âge de 3 ans. Suivent Bonne et Jeanne, deux autres filles qui meurent en bas âge. Né en 1368, le jeune Charles se porte bien, mais Marie, qui arrive deux ans après lui, décède à l’âge de 7 ans. Viennent ensuite un autre garçon, Louis, et Isabelle, qui meurt à son tour à 5 ans.

Jeanne perdra la vie en donnant naissance à une autre petite fille. Prénommée Catherine, celle-ci n’échappera pas à la mystérieuse hécatombe : elle vient de mourir à son tour, dans sa onzième année.

Au total, six des huit enfants du couple n’auront pas atteint l’âge adulte. Il n’est plus possible d’en douter : une malédiction plane sur la descendance de Charles et Jeanne…

C’est peut-être la génétique qui donne la clé du mystère. Le mariage de Charles et Jeanne n’est pas la première union qui se conclut entre deux grandes familles royales, les Valois et les Bourbons. Les époux ont au moins deux ancêtres communs : Charles de Valois et Louis de Bourbon, tous deux arrières-grands-pères de Charles et grands-pères de Jeanne. Pas besoin de chercher plus loin l’origine de la malédiction. Elle tient en un mot : la consanguinité.

Sur ses huit enfants, il ne reste donc à Charles que deux fils pour l’aider à veiller sur les fantômes de ses six enfants et de leur mère…

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