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10 faits sexuels étonnants que l’on ne trouve pas dans les livres d’Histoire

 

Les gens pensent souvent que le passé était l’âge d’or, que leurs avaient une grande moralité, que les jeunes étaient respectueux et que le sexe n’était pas omniprésent. En réalité, la nature humaine ne change jamais. Bien qu’il y ait eu des périodes où la sexualité était moins étalée, il s’agit seulement de brèves accalmies dans la tempête sexuelle qu’est l’histoire.

  • La contraception

Avant l’invention de l’anesthésie et de la médecine moderne, l’accouchement était brutal, douloureux et dangereux. Euripide fait dire à Médée, dans une de ses pièces, Je préférerais rester trois fois au milieu de boucliers plutôt que d’accoucher une seule fois.

Est-il donc étonnant que les femmes aient cherché des façons d’éviter les horreurs de l’accouchement ? Il n’est guère étonnant qu’elles aient parfois eu envie d’avoir des relations sexuelles sans risquer, par la suite, de mourir des conséquences de cet acte. Elles se sont alors tournées vers les meilleurs produits disponibles à l’époque.

Nous avons retrouvé une recette de l’Égypte ancienne, datant de 1800 av. J.-C., pour un diaphragme utilisé comme contraception. Du crocodile haché, mélangé avec du miel et du sel, dont on aspergeait l’utérus. Cela aurait produit un spermicide efficace, mais également cassé l’ambiance.

Les Romains et les Grecs ont utilisé une méthode plus agréable, tellement agréable que cela a mené à l’extraction de leur méthode de contraception. Apparemment, le silphium était une sorte de fenouil géant utilisé pour presque toutes les maladies ou recettes culinaires. Cette plante était tellement efficace et délicieuse, qu’elle a fini par valoir son poids en or.

Malheureusement, il n’était pas possible de la cultiver et il fallait la cueillir dans la nature. La dernière tige de silphium a été vue sous le règne de l’empereur Néron. Ainsi, nous devons maintenant chercher nos salades et nos contraceptifs dans différentes allées de supermarchés.

  • Viol par des animaux

Les spectacles dans l’amphithéâtre romain sont souvent vus comme un exemple de la cruauté de sociétés qui se considèrent comme les plus civilisées. Le sable imbibé de sang, les esclaves mourants qui devaient se battre pour satisfaire une foule en délire : tout cela a marqué l’imaginaire populaire. La réalité pouvait cependant être bien pire. Les Romains aimaient voir les condamnés humiliés. Une de leur méthode était de les faire violer par un animal.

Le poète Martial a parlé du spectacle d’ouverture du Colisée. Il a décrit tous les animaux sacrifiés et les luttes de gladiateurs. Il a en outre décrit une exhibition d’un tout autre genre. Dans la légende grecque, Pasiphae tombe amoureuse d’un taureau. Elle couche avec la bête, et le Minotaure nait de cette union. Martial nous dit croyez à l’union de Pasiphae avec le taureau de la Crète : nous l’avons vu.

Il y a également des références à Carpophorus, qui s’occupait spécialement d’entrainer les animaux afin qu’ils violent les femmes. Nous savons qu’il a participé aux jeux d’ouverture du Colisée. Peut-être que c’est son taureau qui a participé au spectacle ce jour là. Dans la nouvelle d’Apulée Métamorphoses, un homme transformé par magie en un âne doit avoir une relation sexuelle avec une femme…mais la narration nous épargne cette scène.

  • Pédérastie à Athènes

Si l’on nous disait qu’une personnalité influente de la société avait une attirance pour les adolescents, on trouverait cela choquant. Lorsque Platon nous dit que le philosophe Socrate appréciait la compagnie de jeunes nus et qu’il aimait dormir avec eux, les embrasser, son public n’aurait nullement été surpris. À Athènes au cinquième siècle av. J.-C., cela semblait totalement normal que les hommes soient attirés par des adolescents. Beaucoup de documents littéraires ou artistiques montrent que cela était une pratique courante, pour le moins dans les hautes sphères.

L’homme plus âgé, l’Éraste, devait courtiser un jeune garçon, l’Éromène, en lui faisant des cadeaux et en utilisant d’autres subterfuges. La relation, une fois établie, était supposée être bénéfique pour les deux. L’homme plus âgé profitait des rapports sexuels et le plus jeune était introduit dans la société d’Athènes par un protecteur puissant. Parfois, ces relations sont présentées comme de simples romances entre personnes ayant juste quelques années de différences, mais les adolescents étaient en réalité très jeunes. Il n’était pas concevable qu’un homme ayant de la barbe soit encore un Eramenos.

  • Les bordels

Dans la plupart des sociétés, la prostitution était, si pas illégale, du moins considérée comme quelque chose d’extrêmement honteux. Pour les Romains, ce n’était pas le cas. Le Lupanar dans les ruines de Pompéi nous permet d’avoir un aperçu sur le monde des bordels romains. Plutôt que de se cacher dans une ruelle, il revendique clairement ce qu’on y faisait. Les graffitis expliquent ce qu’il fallait s’attendre des différentes femmes proposées. Une fois entrés, plusieurs images aidaient ceux qui avaient moins d’imagination, ou qui étaient illettrés, à comprendre ce qu’ils achetaient.

Les choses étaient encore plus choquantes à Babylone. Selon l’historien grec, Hérodote, au moins une fois dans leur vie, chaque femme babylonienne devait aller au temple de Ishtar et servir de prostituée sacrée ; peu importe qui leur offrait une pièce, elle devait accepter ses avances. Certains chercheurs nient que cela ait eu lieu, mais il semble que la plupart soient d’accord sur le fait que pour certaines femmes, le service à Dieu était la même chose que le service aux hommes en échange de l’argent.

  • Anciens sex toys

En 2005, des archéologues ont fait en Allemagne une découverte étonnante. Un objet dur de vingt centimètres sortait de terre. La taille était certes impressionnante, mais la sculpture également. Il s’agissait d’un phallus vieux de 26 000 ans que certains chercheurs pensent être le gode le plus vieux jamais découvert. Cela ne signifie pas que ce soit le seul. Des pénis grandeur nature en toute sorte de matériaux ont été découverts, y compris en bois, ce qui signifie que nos ancêtres étaient plus courageux que nous face aux échardes…

Les Grecques nous donnent un autre aperçu des sex toys dans l’antiquité avec leurs poteries peintes qui sont très explicites. On peut voir des représentations, sur des vases, de femmes se servant de godes. En outre, ils jouaient les faux timides à ce propos, du moins dans les scènes comiques. L’écrivain Hérode a fait un mime sur deux femmes qui essaye de savoir qui a fabriqué leurs fantastiques godes de cuir. Le fabricant cache sa véritable activité derrière une image plus acceptable de cordonnier. Dans la pièce d’Aristophane Lysistrata, les femmes en Grèce font la grève du sexe pour que la guerre se termine, en partie parce que la guerre a interrompu le commerce de godes.

  • Les phallus des acteurs de pantomime

En parlant du théâtre grec, les tragédies grecques ont la réputation d’être des histoires sanglantes. Elles étaient également toutes très solennelles. Mais à la fin d’une longue journée de drames choquants, les Athéniens aimaient relâcher la tension en riant. La comédie et la satire permettaient de détendre l’ambiance. Outre les acerbes satires politiques, l’une des choses qu’ils aimaient le plus était les bonnes blagues de cul.

Sur scène, des personnages comiques masculins portaient un énorme pénis de cuir à peine caché. Le maître de la vieille comédie, Aristophane, se servait de ces phallus pour faire des blagues sur la masturbation, l’érection, l’impuissance et proposait d’utiliser le phallus comme le gouvernail d’un navire. Donc, si quelqu’un vous dit que les blagues de cul sont grossières, vous pouvez toujours citer Aristophane : Allez en paix, hommes profanes !....Avancez et…tenez votre phallus bien droit.

  • L’utérus vagabond

Si quelqu’un vous accuse d’être hystérique, il est en train de vous accuser de quelque chose de bien précis, et de très ancien. L’hystérie, décrite pour la première fois par le père grec de la médecine, Hippocrate, est une maladie qui touche les femmes et qui a un grand nombre de symptômes. Un peu près tout est imputable à l’hystérie, mais en général on pensait qu’il s’agissait d’un manque de contrôle émotionnel. Qu’est-ce qui provoque l’hystérie ? L’utérus qui se déplace dans le corps.

Aujourd’hui, cela nous semble être une idée ridicule. Mais, dans l’antiquité, on pensait que l’utérus était un organe qui posait beaucoup de problèmes. Sur des papyrus égyptiens, on retrouve la description de médicaments conçus pour remettre à sa place un « utérus vagabond ». Platon, l’un des principaux penseurs de la tradition occidentale, pensait que l’utérus était comme un animal qui causait des problèmes partout où il allait dans le corps.

  • Les femmes de Sparte

Sparte était en quelque sorte un intrus dans la Grèce antique. Alors que les femmes d’Athènes étaient tellement isolées que l’on pensait qu’elle parlait leur propre dialecte, les femmes à Sparte jouissaient, pour l’époque, d’une grande liberté. Quand on a demandé à la reine de Sparte Gorgo, pourquoi les femmes à Sparte sont-elles les seules femmes qui dominent vos hommes, elle aurait répondu, parce que nous sommes les seules femmes qui sont les mères d’hommes.

Cependant, la nuit de noces était une drôle d’affaire pour une jeune spartiate. Ses cheveux étaient rasés et elle devait s’habiller avec une cape et des sandales d’homme. Ainsi habillée, elle attendait dans l’obscurité que son mari arrive et qu’il s’occupe d’elle. Certains historiens ont suggéré que cet habillement d’homme avait pour but d’habituer la mariée à passer du temps avec ses frères d’armes habitués aux joies de l’homosexualité.

  • Les charmes du pénis

Les pénis étaient omniprésents dans l’antiquité. Impossible de marcher dans les rues de l’ancienne Athènes ou Rome sans risquer d’en voir. À Athènes, des statues appelées Hermès étaient installées partout. Il s’agissait d’un pilier carré avec la tête du dieu Hermès et elles représentaient également des phallus en érection. Ces protecteurs du pénis étaient tellement importants que, lorsqu’en 415 av. J.-C. une personne en état d’ébriété a brisé des pénis, cela a causé une crise d’État.

On pensait que le pénis avait un pouvoir apotropaïque, à savoir qu’il pouvait vaincre le mal. On les représentait donc sur des fresques, des statues et dans du bronze, ainsi que partout où les gens voulaient être en sécurité. Souvent, le phallus est représenté avec des ailes et parfois ces pénis ailés étaient suspendus avec des cloches. Ces tintinnabulae avaient un rôle de charmants carillons et de protecteurs magiques.

  • Des dieux égyptiens incestueux

Les familles royales ont souvent essayé de garder leur lignée pure en se mariant au sein d’un groupe réduit et étroitement proche, ce qui avait souvent des conséquences génétiques désastreuses. Dans la famille royale égyptienne, les mariages entre frères et sœurs étaient très courants, pour que tout reste au sein de la famille. Ce n’était certainement pas une bonne idée, mais c’est compréhensible quand on pense que les anciens pharaons étaient considérés comme des dieux sur terre. Ils faisaient exactement comme les dieux du ciel. L’exemple le plus connu d’un mariage entre frère et sœur dans la mythologie égyptienne est celui entre Osiris et Isis.

Quand le dieu Osiris a été tué et démembré par son frère Set, sa femme et sœur Isis a essayé de rassembler toutes les parties de son corps. La seule partie qu’elle n’a pas réussi à récupérer est son pénis, qui avait été mangé par un crocodile. Puisque le Nil avait réclamé le pénis d’un dieu, il est devenu extrêmement fertile et a apporté beaucoup de vie sur la terre. Il y a dans cette histoire, la première mention de l’histoire d’une fellation: Isis a fabriqué un nouveau pénis en argile pour son frère-mari et lui a insufflé la vie.

Mathilde

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