Opération Tigre : Préparation pour le Débarquement !

 

L’Exercice Tigre, ou Opération Tigre qui a eu lieu durant la Seconde Guerre mondiale, était le nom de code pour une répétition à grande échelle pour le Débarquement en Normandie de 1944. Durant cet exercice, un convoi allié a été attaqué par les Allemands, ce qui a provoqué la mort de 749 militaires américains. Le fait que cet évènement soit si peu connu est dû à un effort intentionnel (contrairement aux autres évènements de cette liste). En effet, suite à des embarras officiels et la peur que des fuites aient lieu juste avant la réelle invasion, tous les survivants ont été tenus au secret par leurs supérieurs. Ils auraient même été menacés d’être trainés devant la cour martiale s’ils avaient le malheur d’en parler ! Cependant, dix officiers impliqués dans l’exercice manquaient à l’appel après cette attaque, alors qu’ils disposaient d’une autorisation de niveau bigot : cela signifie qu’ils avaient une parfaite connaissance des plans d’invasion et qu’ils étaient donc en mesure de ruiner toute l’opération s’ils avaient eu le malheur d’être capturés vivant par les Allemands. L’opération était sur le point d’être annulée, mais, heureusement, les corps des dix officiers ont finalement été retrouvés : le secret du jour J était sauvegardé, l’attaque pouvait avoir lieu !

Cet évènement est resté un secret pendant longtemps, même pour les historiens. Ce n’est en effet qu’en 1984 que ces évènements de 1944 sont enfin dévoilés par l’état-major américain.

Dans la bibliothèque

Avec peu de soutien, voire aucun, que ce soit des forces armées américaine ou britannique, pour toute tentative de récupérer des restes de cette attaque ou de dédier un mémorial pour l’incident, Devon, résident et citoyen de Ken Small, s’est chargé de commémorer l’évènement, après avoir découvert preuves qui ont été ramenées sur le rivage après une tempête, au début des années 1970.

 

Ken Small est un citoyen et résident de la ville de Devon. Un jour, il a découvert sur le rivage, après une tempête, des preuves que ce tragique évènement a bien eu lieu. Il ne reçut aucune aide, ou alors très peu, ni des forcées armées américaines ni des forces armées britanniques, pour récupérer des restes de cette attaque (des éclats d’obus, des balles, des boutons de tunique, etc.) ou de lui dédier un mémorial. Malgré tout, il s’est chargé de commémorer l’évènement. Après un grand acharnement, et un travail phénoménal de plus de 10 ans, il a réussi à restaurer l’un des tanks de cette époque et à en faire un mémorial remarquable.

Dans la bibliothèque

Retour en haut